Quelle volatilité !

Comme prévu, la volatilité est au rendez-vous en ce début d’année. Déjà, les principaux indices ont atteint, deux fois plutôt qu’une, des sommets historiques et souvent, il s’en suit une certaine chute causée par des prises de profits et des réalignements de portefeuilles. Cette volatilité est normale et saine.

Le stratège principal en placement chez Fonds Dynamique, Myles Zyblock, déclare dans son énoncé économique de février que « plusieurs segments du marché boursier ont fait l’objet de spéculation. Beaucoup de sociétés ont des bénéfices nuls ou peu de chance d’améliorer leur résultat net, même si l’économie se redresse. Comme ce comportement ne touche qu’une part relativement faible de la capitalisation boursière totale, il est facile d’assister aux feux d’artifice de loin, en toute sécurité. »

D’où l’importance de construire un portefeuille d’investissement comprenant des gestionnaires de fonds actifs, résilient et dont les stratégies sont complémentaires. La gestion active de fonds concentré (contenant peu de titres) permet justement d’assister aux feux d’artifice de loin.

Prenons l’exemple du fonds Catégorie Croissance américaine Power Dynamique, créé et géré par Noah Blackstein depuis 1998. Ce fonds concentré détient 28 titres; il a vécu la crise asiatique de 1998, la bulle techno de 2000, la débâcle économique de 2008 et la débandade de 2018. Les rendements composés en date du 28 février 2021 étaient de 11,9 % depuis sa création, de 20,3 % depuis 10 ans et de 30,1 % depuis 5 ans.

Un deuxième exemple est le Fonds mondial de découverte Dynamique, créé et géré par David Finglod. Ce fonds concentré détient 24 titres et affiche des rendements composés de 7,9 % depuis sa création, de 9,7 % depuis 10 ans et de 12,0 % depuis 5 ans.

Alors cette volatilité, doit-on s’en inquiéter ou pas vraiment ? Ces gestionnaires ne font pas partie de la foule qui actuellement encombre les marchés et crée énormément de turbulence.

Nous vous laissons avec les bons mots de Myles : « En 2021, les bénéfices des sociétés du S&P 500 pourraient augmenter de 35 à 40 %. »

Illustrations de l’horizon de placement de nos portefeuilles.
Un mois, ce n’est qu’un mois! Il faut voir grand, il faut voir loin …